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Le second semestre de l'annee 1965 est extremement riche en evenements internationaux et, malgre les preoccupations de politique interieure (en raison de l'echeance de l'election presidentielle de decembre 1965), la politique exterieure francaise est omnipresente et souvent fort active. La crise ouverte dans l'Europe communautaire, les debats autour de la reforme de l'OTAN, la crise chypriote, les convulsions de l'Afrique noire, la tension entre l'Inde, la Chine et le Pakistan, sont autant de domaines ou la diplomatie francaise intervient a des titres differents.
La France se trouve au coeur de deux crises, tres differentes par leur nature et leur enjeu. Au sein de la CEE, la crise de la chaise vide, ouverte dans la nuit du 30 juin au 1er juillet du fait de l'impossibilite de trouver un accord sur le financement de la Politique agricole commune (PAC), occupe tout le second semestre 1965. Le general de Gaulle rejette la responsabilite de la rupture sur ses partenaires et surtout il s'en prend aux dispositions supranationales du traite de Rome, dont la revision constitue un prealable a l'adoption du reglement financier de la PAC. L'acceptation par la France de la proposition des Cinq, formulee le 20 decembre, d'une reunion du Conseil a Luxembourg permet d'entrevoir une solution a la crise, mais la France reaffirme ses conditions pour sortir de l'impasse.
L'autre crise, qui affecte les relations franco-marocaines, est l'enlevement, a Paris le 29 octobre, de l'opposant marocain Medhi Ben Barka, effectue, avec la complicite de policiers et de membres de services francais, a l'instigation du general Oufkir, ministre de l'Interieur marocain. Cet acte ignoble, qui est en outre une grave atteinte a la souverainete francaise, se transforme en une vraie confrontation du fait que le Roi du Maroc refuse de se separer de son ministre et de l'extrader, malgre l'insistance tres forte du general de Gaulle.
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Le second semestre de l'annee 1965 est extremement riche en evenements internationaux et, malgre les preoccupations de politique interieure (en raison de l'echeance de l'election presidentielle de decembre 1965), la politique exterieure francaise est omnipresente et souvent fort active. La crise ouverte dans l'Europe communautaire, les debats autour de la reforme de l'OTAN, la crise chypriote, les convulsions de l'Afrique noire, la tension entre l'Inde, la Chine et le Pakistan, sont autant de domaines ou la diplomatie francaise intervient a des titres differents.
La France se trouve au coeur de deux crises, tres differentes par leur nature et leur enjeu. Au sein de la CEE, la crise de la chaise vide, ouverte dans la nuit du 30 juin au 1er juillet du fait de l'impossibilite de trouver un accord sur le financement de la Politique agricole commune (PAC), occupe tout le second semestre 1965. Le general de Gaulle rejette la responsabilite de la rupture sur ses partenaires et surtout il s'en prend aux dispositions supranationales du traite de Rome, dont la revision constitue un prealable a l'adoption du reglement financier de la PAC. L'acceptation par la France de la proposition des Cinq, formulee le 20 decembre, d'une reunion du Conseil a Luxembourg permet d'entrevoir une solution a la crise, mais la France reaffirme ses conditions pour sortir de l'impasse.
L'autre crise, qui affecte les relations franco-marocaines, est l'enlevement, a Paris le 29 octobre, de l'opposant marocain Medhi Ben Barka, effectue, avec la complicite de policiers et de membres de services francais, a l'instigation du general Oufkir, ministre de l'Interieur marocain. Cet acte ignoble, qui est en outre une grave atteinte a la souverainete francaise, se transforme en une vraie confrontation du fait que le Roi du Maroc refuse de se separer de son ministre et de l'extrader, malgre l'insistance tres forte du general de Gaulle.