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Cet ouvrage est la traduction francaise et l'explication du texte de la
premiere section (pariccheda) du sixieme chapitre
(prakarana) de la Prakaranapancika de Salikanatha. Ce
penseur (fin 8e - debut 9e s. de n.e.) est un representant de l'ecole
philosophique brahmanique orthodoxe nommee Mimamsa, investigation
consideree d'abord comme une exegese du devoir relatif a l'ordre
(dharma) rituel (karman) vedique. Toutefois, a partir des
6e-7e siecles, lors de l'offensive ideologique du brahmanisme contre le
bouddhisme, a cote de l'investigation dite seconde (Uttara-M.) du
Vedanta sankarien portant, elle, sur la question du brahman et du
[soi] incarne (sariraka), la Mimamsa premiere (Purva-M.), par
la voix de deux de ses docteurs, Prabhakara et Kumarila, a developpe une
epistemologie et une metaphysique propres, qui, en general, refutent les
positions bouddhiques, meme si, a l'occasion, elle en adopte certaines.
C'est a cette entreprise que participe Salikanatha, disciple
de Prabhakara. La Prakaranapancika est une sorte d'encyclopedie
doctrinale de l'ecole qui tente de donner le point de vue de la Mimamsa
de tendance Prabhakara sur de nombreuses questions philosophiques
debattues a l'epoque. Le chapitre 6 commence par elaborer une definition
acceptable par la Mimamsa du moyen de connaissance valide
(pramana) en critiquant d'autres definitions, notamment
bouddhistes. Le meme schema se repete pour l'examen du premier et plus
important des pramana’s: la perception sensible
(pratyaksa). Tout au long de son expose, l'auteur traite de la
connaissance valide, de celle erronee ou douteuse (sur base
d'exemples-types concrets, comme celui de la confusion nacre-argent), du
souvenir et de l'intuition yogique; des contacts divers qui rendent
possibles la vision, des elements conceptuels ou non conceptuels de la
connaissance, de l'existence ou non de formes pour celle-ci; de la
conscience de soi; etc.
Sur ces divers problemes,
Salikanatha tantot adhere aux vues de son ecole, par exemple a la
conviction realiste que le monde extra-mental existe, tantot penche du
cote bouddhiste, et singulierement de Dharmakirti, comme dans le cas de
la conscience auto-lumineuse, ou il s'oppose a son collegue Mimamsaka
Kumarila.
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Cet ouvrage est la traduction francaise et l'explication du texte de la
premiere section (pariccheda) du sixieme chapitre
(prakarana) de la Prakaranapancika de Salikanatha. Ce
penseur (fin 8e - debut 9e s. de n.e.) est un representant de l'ecole
philosophique brahmanique orthodoxe nommee Mimamsa, investigation
consideree d'abord comme une exegese du devoir relatif a l'ordre
(dharma) rituel (karman) vedique. Toutefois, a partir des
6e-7e siecles, lors de l'offensive ideologique du brahmanisme contre le
bouddhisme, a cote de l'investigation dite seconde (Uttara-M.) du
Vedanta sankarien portant, elle, sur la question du brahman et du
[soi] incarne (sariraka), la Mimamsa premiere (Purva-M.), par
la voix de deux de ses docteurs, Prabhakara et Kumarila, a developpe une
epistemologie et une metaphysique propres, qui, en general, refutent les
positions bouddhiques, meme si, a l'occasion, elle en adopte certaines.
C'est a cette entreprise que participe Salikanatha, disciple
de Prabhakara. La Prakaranapancika est une sorte d'encyclopedie
doctrinale de l'ecole qui tente de donner le point de vue de la Mimamsa
de tendance Prabhakara sur de nombreuses questions philosophiques
debattues a l'epoque. Le chapitre 6 commence par elaborer une definition
acceptable par la Mimamsa du moyen de connaissance valide
(pramana) en critiquant d'autres definitions, notamment
bouddhistes. Le meme schema se repete pour l'examen du premier et plus
important des pramana’s: la perception sensible
(pratyaksa). Tout au long de son expose, l'auteur traite de la
connaissance valide, de celle erronee ou douteuse (sur base
d'exemples-types concrets, comme celui de la confusion nacre-argent), du
souvenir et de l'intuition yogique; des contacts divers qui rendent
possibles la vision, des elements conceptuels ou non conceptuels de la
connaissance, de l'existence ou non de formes pour celle-ci; de la
conscience de soi; etc.
Sur ces divers problemes,
Salikanatha tantot adhere aux vues de son ecole, par exemple a la
conviction realiste que le monde extra-mental existe, tantot penche du
cote bouddhiste, et singulierement de Dharmakirti, comme dans le cas de
la conscience auto-lumineuse, ou il s'oppose a son collegue Mimamsaka
Kumarila.