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Des Lumieres aux romantiques, plusieurs ecrivains ont transforme le christianisme en une religion du salut temporel. Qu'il s'agisse d'une volonte d'en detruire certaines parties (Voltaire, Helvetius, d'Holbach, etc.) ou de le depasser (Leroux, Lamennais, Hugo, etc.), la plupart se referent a ses dogmes comme paradigme argumentatif a partir duquel ils suggerent une nouvelle explication du monde et proposent des transformations sociales inedites. Le but de ce livre est d'expliquer un paradoxe: avant 1789, les philosophes des Lumieres n'ont jamais veritablement rompu avec le christianisme, tandis que les ecrivains de la premiere moitie du XIXe siecle ne sont pas retournes aux fondements de la religion chretienne. Loin de croire en une rupture radicale de l'argumentation avant et apres la Revolution francaise, l'auteur s'interroge sur la persistance d'une meme volonte d'ameliorer les conditions de l'etre humain qui se manifesterait dans les differents discours de cette periode. Les pensees des philosophes des Lumieres, des revolutionnaires, des romantiques, des reactionnaires et meme des apologistes de la religion de l'humanite sont-elles aussi incompatibles et disparates que le presente la critique depuis bientot une quarantaine d'annees? Serait-il possible de repenser ces courants philosophiques a partir d'une sacralisation de l'homme dont la finalite serait desormais temporelle?
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Des Lumieres aux romantiques, plusieurs ecrivains ont transforme le christianisme en une religion du salut temporel. Qu'il s'agisse d'une volonte d'en detruire certaines parties (Voltaire, Helvetius, d'Holbach, etc.) ou de le depasser (Leroux, Lamennais, Hugo, etc.), la plupart se referent a ses dogmes comme paradigme argumentatif a partir duquel ils suggerent une nouvelle explication du monde et proposent des transformations sociales inedites. Le but de ce livre est d'expliquer un paradoxe: avant 1789, les philosophes des Lumieres n'ont jamais veritablement rompu avec le christianisme, tandis que les ecrivains de la premiere moitie du XIXe siecle ne sont pas retournes aux fondements de la religion chretienne. Loin de croire en une rupture radicale de l'argumentation avant et apres la Revolution francaise, l'auteur s'interroge sur la persistance d'une meme volonte d'ameliorer les conditions de l'etre humain qui se manifesterait dans les differents discours de cette periode. Les pensees des philosophes des Lumieres, des revolutionnaires, des romantiques, des reactionnaires et meme des apologistes de la religion de l'humanite sont-elles aussi incompatibles et disparates que le presente la critique depuis bientot une quarantaine d'annees? Serait-il possible de repenser ces courants philosophiques a partir d'une sacralisation de l'homme dont la finalite serait desormais temporelle?