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Cette etude, qui s'inscrit dans une reflexion generale sur la forme
epistolaire et sur l'ecriture du moi a Rome, met en rapport le recueil
de jeunesse des Heroides, avec les deux recueils de
lettres de la maturite et de l'exil, les Tristes et
les Pontiques, pour mesurer l'evolution de l'art epistolaire
d'Ovide et cerner l'interet de la forme de l'epitre en vers dans son
uvre. Apres avoir souligne l'ambiguite generique de ces trois uvres
litteraires, l'auteur degage les traits constants d'un art epistolaire
propre a Ovide, en montrant notamment la presence continue d'une meme
rhetorique, d'un meme univers poetique et d'une meme forme de distance
humoristique. Toutefois, si la nature des procedes epistolaires varie
peu, l'ouvrage montre que la fonction assignee par Ovide a la forme
epistolaire evolue, elle, considerablement. Ovide a d'abord explore,
dans sa jeunesse, de facon ludique, une forme litteraire qui lui
permettait de montrer ses talents de poete et de reflechir,
parallelement, a son art. Puis, face a l'experience de la solitude et de
la relegation, en reutilisant une forme qu'il maitrisait parfaitement et
qui etait caracteristique de son genie, il en a mesure les enjeux. Il
fallait depasser le paradoxe des Heroides et la
maladresse des epistolieres, pour parvenir, grace a une maitrise
parfaite de la forme epistolaire, a exprimer l'intime et la verite d'une
experience inedite. Il fallait se faire
grand poete , nouvel
Acontius, non pas pour tromper, mais pour parvenir a communiquer, malgre
les difficultes, avec les Romains et ainsi a rester vivant. Le projet
etait ambitieux, mais il semble qu'Ovide ait reussi, grace a la
transformation poetique d’ une forme traditionnelle, a conferer a
l'ecriture
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Cette etude, qui s'inscrit dans une reflexion generale sur la forme
epistolaire et sur l'ecriture du moi a Rome, met en rapport le recueil
de jeunesse des Heroides, avec les deux recueils de
lettres de la maturite et de l'exil, les Tristes et
les Pontiques, pour mesurer l'evolution de l'art epistolaire
d'Ovide et cerner l'interet de la forme de l'epitre en vers dans son
uvre. Apres avoir souligne l'ambiguite generique de ces trois uvres
litteraires, l'auteur degage les traits constants d'un art epistolaire
propre a Ovide, en montrant notamment la presence continue d'une meme
rhetorique, d'un meme univers poetique et d'une meme forme de distance
humoristique. Toutefois, si la nature des procedes epistolaires varie
peu, l'ouvrage montre que la fonction assignee par Ovide a la forme
epistolaire evolue, elle, considerablement. Ovide a d'abord explore,
dans sa jeunesse, de facon ludique, une forme litteraire qui lui
permettait de montrer ses talents de poete et de reflechir,
parallelement, a son art. Puis, face a l'experience de la solitude et de
la relegation, en reutilisant une forme qu'il maitrisait parfaitement et
qui etait caracteristique de son genie, il en a mesure les enjeux. Il
fallait depasser le paradoxe des Heroides et la
maladresse des epistolieres, pour parvenir, grace a une maitrise
parfaite de la forme epistolaire, a exprimer l'intime et la verite d'une
experience inedite. Il fallait se faire
grand poete , nouvel
Acontius, non pas pour tromper, mais pour parvenir a communiquer, malgre
les difficultes, avec les Romains et ainsi a rester vivant. Le projet
etait ambitieux, mais il semble qu'Ovide ait reussi, grace a la
transformation poetique d’ une forme traditionnelle, a conferer a
l'ecriture