Readings Newsletter
Become a Readings Member to make your shopping experience even easier.
Sign in or sign up for free!
You’re not far away from qualifying for FREE standard shipping within Australia
You’ve qualified for FREE standard shipping within Australia
The cart is loading…
This title is printed to order. This book may have been self-published. If so, we cannot guarantee the quality of the content. In the main most books will have gone through the editing process however some may not. We therefore suggest that you be aware of this before ordering this book. If in doubt check either the author or publisher’s details as we are unable to accept any returns unless they are faulty. Please contact us if you have any questions.
L'Empire, c'est la paix avait declare le futur empereur a Bordeaux, le 9 octobre 1852. Cette phrase lui a ete beaucoup reprochee. S'il est vrai que les armees du Second Empire ont combattu un peu partout dans le monde sous le regne de Napoleon III, cela ne signifie pas que le neveu a voulu singer l'oncle et faire moisson de gloire militaire. Le plus souvent, la guerre fut vraiment pour lui un moyen de politique etrangere. Derriere les campagnes et les batailles, il y avait des projets qui n'etaient pas, en principe, de conquetes. Napoleon III ne reva jamais de dominer l'Europe par la force et d'y chevaucher a la tete de ses regiments. Ne se considerant pas comme un chef de guerre, il ne prit la tete des armees que parce que sa conception du metier d'empereur et son nom le lui imposaient. Les principes de sa politique exterieure furent en revanche contradictoires. Dans ce domaine aussi, faute d'une vraie synthese de ses aspirations, Napoleon III connut l'echec. Genereux et visionnaire dans les principes, il se preoccupa peu des instruments classiques de la politique etrangere. Il ne fit pas confiance au personnel specialise pour la mise en oeuvre de sa politique. Enfin, il ne dota pas son Empire d'une armee assez forte pour faire face aux circonstances. En politique etrangere. Napoleon III evolua aussi en conspirateur. Il tenait souvent ses ministres a l'ecart de sa reflexion et devoilait ses projets au dernier moment. Cela lui valut des conflits avec les ambassadeurs ou les fonctionnaires des ministeres. Les titulaires du prestigieux portefeuille, qu'il s'agisse de Drouyn de Lhuys (1852 puis 1862), Walewski (1855), Moustier (1866), La Valette (1868), La Tour d'Auvergne (1869 et 1870), Daru (1870) ou Gramont (1870), ne furent, la plupart du temps, que des executants. Le resultat de cette politique personnelle, definie sans concertation, fut brillant jusqu'en 1860, declinant dans les annees qui suivirent, enfin catastrophique en 1870…
$9.00 standard shipping within Australia
FREE standard shipping within Australia for orders over $100.00
Express & International shipping calculated at checkout
This title is printed to order. This book may have been self-published. If so, we cannot guarantee the quality of the content. In the main most books will have gone through the editing process however some may not. We therefore suggest that you be aware of this before ordering this book. If in doubt check either the author or publisher’s details as we are unable to accept any returns unless they are faulty. Please contact us if you have any questions.
L'Empire, c'est la paix avait declare le futur empereur a Bordeaux, le 9 octobre 1852. Cette phrase lui a ete beaucoup reprochee. S'il est vrai que les armees du Second Empire ont combattu un peu partout dans le monde sous le regne de Napoleon III, cela ne signifie pas que le neveu a voulu singer l'oncle et faire moisson de gloire militaire. Le plus souvent, la guerre fut vraiment pour lui un moyen de politique etrangere. Derriere les campagnes et les batailles, il y avait des projets qui n'etaient pas, en principe, de conquetes. Napoleon III ne reva jamais de dominer l'Europe par la force et d'y chevaucher a la tete de ses regiments. Ne se considerant pas comme un chef de guerre, il ne prit la tete des armees que parce que sa conception du metier d'empereur et son nom le lui imposaient. Les principes de sa politique exterieure furent en revanche contradictoires. Dans ce domaine aussi, faute d'une vraie synthese de ses aspirations, Napoleon III connut l'echec. Genereux et visionnaire dans les principes, il se preoccupa peu des instruments classiques de la politique etrangere. Il ne fit pas confiance au personnel specialise pour la mise en oeuvre de sa politique. Enfin, il ne dota pas son Empire d'une armee assez forte pour faire face aux circonstances. En politique etrangere. Napoleon III evolua aussi en conspirateur. Il tenait souvent ses ministres a l'ecart de sa reflexion et devoilait ses projets au dernier moment. Cela lui valut des conflits avec les ambassadeurs ou les fonctionnaires des ministeres. Les titulaires du prestigieux portefeuille, qu'il s'agisse de Drouyn de Lhuys (1852 puis 1862), Walewski (1855), Moustier (1866), La Valette (1868), La Tour d'Auvergne (1869 et 1870), Daru (1870) ou Gramont (1870), ne furent, la plupart du temps, que des executants. Le resultat de cette politique personnelle, definie sans concertation, fut brillant jusqu'en 1860, declinant dans les annees qui suivirent, enfin catastrophique en 1870…