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Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens! . En une seule phrase, prononcee dit-on par Arnaud-Amaury, abbe de Citeaux, peu avant le massacre de Beziers, il semble que soit resumee toute l'histoire de la Croisade contre les Albigeois. Elle a dure cependant bien pres d'un demi-siecle, jusqu'au tragique final du bucher de Montsegur ou les deux cents derniers Cathares furent brules vifs, enfermes par une palissade et sous bonne garde. Qui etaient donc ces gens, plusieurs centaines de mille, qui avaient ose defier le Pape, son clerge, et l'une des plus fortes armees, de toutes nationalites, mises sur pied de guerre ainsi que celles des croisades en Terre sainte? C'est ce que nous raconte, en quelques dix mille vers et en occitan, cette Chanson de la Croisade albigeoise, ecrite et declamee a la Cour ou devant le menu peuple du Languedoc, par deux clercs - des poetes - dont l'un au moins, plutot favorable aux heretiques, est demeure parfaitement inconnu. Une geste haute en couleurs et en peripeties, entree dans la memoire collective, en celebrant, malgre les innombrables morts que cette guerre a causees, une des plus brillantes civilisations qu'ait connue, avec ses troubadours et ses cours d'amour, le monde occidental: celle du pays d'Oc.
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Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens! . En une seule phrase, prononcee dit-on par Arnaud-Amaury, abbe de Citeaux, peu avant le massacre de Beziers, il semble que soit resumee toute l'histoire de la Croisade contre les Albigeois. Elle a dure cependant bien pres d'un demi-siecle, jusqu'au tragique final du bucher de Montsegur ou les deux cents derniers Cathares furent brules vifs, enfermes par une palissade et sous bonne garde. Qui etaient donc ces gens, plusieurs centaines de mille, qui avaient ose defier le Pape, son clerge, et l'une des plus fortes armees, de toutes nationalites, mises sur pied de guerre ainsi que celles des croisades en Terre sainte? C'est ce que nous raconte, en quelques dix mille vers et en occitan, cette Chanson de la Croisade albigeoise, ecrite et declamee a la Cour ou devant le menu peuple du Languedoc, par deux clercs - des poetes - dont l'un au moins, plutot favorable aux heretiques, est demeure parfaitement inconnu. Une geste haute en couleurs et en peripeties, entree dans la memoire collective, en celebrant, malgre les innombrables morts que cette guerre a causees, une des plus brillantes civilisations qu'ait connue, avec ses troubadours et ses cours d'amour, le monde occidental: celle du pays d'Oc.