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This title is printed to order. This book may have been self-published. If so, we cannot guarantee the quality of the content. In the main most books will have gone through the editing process however some may not. We therefore suggest that you be aware of this before ordering this book. If in doubt check either the author or publisher’s details as we are unable to accept any returns unless they are faulty. Please contact us if you have any questions.
Passons vite. Ces ages n'interessent que l'historien. Ce que nous cherchons dans la Grece, c'est ce qui lui donne son rang sur le monde antique et moderne, ce par quoi elle se distingue de tout le reste, ce qui fait qu'elle est elle et non la barbarie. C'est l'age de la grecite proprement dite, de l'hellenisme pur qui dura deux ou trois cents ans environ pour la statuaire. On en reconnait le debut au vie siecle, lorsque en Attique et dans les iles, l'art se transforme, s'assouplit et se delivre des rigides modeles venus d'Orient. Appuyes sur la tradition toujours embellie et accrue, fiers de leur force, les artistes recherchent alors dans la nature des modeles a surpasser. La periode, si elle fut exquise, fut courte; mais tout homme est force d'y lever les yeux quand il se soucie de son ordre intellectuel.
Epuisee de guerres interieures, la Grece eteint sa flamme quand l'Asie d'Alexandre communique a ses conquerants, non le type d'un nouvel art, mais un etat d'inquietude, de fievre et de mollesse qu'entretinrent les religions de l'Orient. Adonis et Mithra decomposerent les premiers le monde ancien. Qu'on ne croie pas que les artistes grecs aient hellenise ces conceptions ennemies; ils n'y reussirent jamais. Mais ils furent certainement barbarises par elles.
Alors, cette lumiere de l'imagination et de la pensee qui ne desseche ni la passion ni la verve, mais commande a l'une et a l'autre en leur imprimant une immortelle vivacite, ce caractere de raison et de puissance qui est le propre de la Grece, disparaissent ou s'attenuent dans les oeuvres des Grecs, et, ces oeuvres n'etant plus grecques qu'a demi, on peut les negliger comme on le fait des copies comparees a l'original.
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Passons vite. Ces ages n'interessent que l'historien. Ce que nous cherchons dans la Grece, c'est ce qui lui donne son rang sur le monde antique et moderne, ce par quoi elle se distingue de tout le reste, ce qui fait qu'elle est elle et non la barbarie. C'est l'age de la grecite proprement dite, de l'hellenisme pur qui dura deux ou trois cents ans environ pour la statuaire. On en reconnait le debut au vie siecle, lorsque en Attique et dans les iles, l'art se transforme, s'assouplit et se delivre des rigides modeles venus d'Orient. Appuyes sur la tradition toujours embellie et accrue, fiers de leur force, les artistes recherchent alors dans la nature des modeles a surpasser. La periode, si elle fut exquise, fut courte; mais tout homme est force d'y lever les yeux quand il se soucie de son ordre intellectuel.
Epuisee de guerres interieures, la Grece eteint sa flamme quand l'Asie d'Alexandre communique a ses conquerants, non le type d'un nouvel art, mais un etat d'inquietude, de fievre et de mollesse qu'entretinrent les religions de l'Orient. Adonis et Mithra decomposerent les premiers le monde ancien. Qu'on ne croie pas que les artistes grecs aient hellenise ces conceptions ennemies; ils n'y reussirent jamais. Mais ils furent certainement barbarises par elles.
Alors, cette lumiere de l'imagination et de la pensee qui ne desseche ni la passion ni la verve, mais commande a l'une et a l'autre en leur imprimant une immortelle vivacite, ce caractere de raison et de puissance qui est le propre de la Grece, disparaissent ou s'attenuent dans les oeuvres des Grecs, et, ces oeuvres n'etant plus grecques qu'a demi, on peut les negliger comme on le fait des copies comparees a l'original.